Jobee
Le projet Jobee
Sorry but it will bee easier for me to write in french.
Jobee what is that ?
"Les abeilles de Jo"
Jobee story board slideshow
J'élève au quotidien des "penguin" ou manchots qui ne le sont pas, au contraire plutôt doués, entendez ici l'écosystème Linux. Il démontre que la bienveillance et le partage permettent d'évoluer ensemble et pour tous.
Un jour, rêvant, comme souvent, la route s'est illuminée.
Les informations restaient confuses. Nature ne parais-tu pas si compliquée parfois ?
Pourtant les abeilles savent faire, elles se dévouent pour animer et perpétuer leur société, elles n'ont pas vraiment besoin de nous et prospèrent sans et loin de nous. Ainsi accueillir une colonie devrait être à la portée de tous.
Je précise que je n'ai à ce jour aucune qu'
une ruche, ces mots sont une synthèse de mes recherches, de mes lectures, de mes échanges avec apiculteurs.
Pourquoi une ruche ?
Il semble avéré que les colonies déclinent, chacun y va de sa théorie: pesticides et monoculture en favoris.
L'abeille est un pollinisateur reconnu, qu'en adviendrait-il si les abeilles disparaissaient ?
Nul ne le sait, certaines entreprises misent sur les drones pour les remplacer, d'autres pollinisent au pinceau.
Certaines abeilles élaborent le miel, substance quasi magique, la cire ainsi que la propolis.
On reconnaît à la cire, au miel et au propolis de nombreuses vertus.
Je consomme chaque matin ou presque une petite cuillère de miel, juste après un verre d'eau tempérée.
La propolis est utilisée pour assainir la ruche, en tant que ciment pour combler les trous, comme antibiotique/fongique pour protéger le miel et le couvain.
J'ai souhaité contribuer en essayant de construire des cabanes à abeilles, d'en mettre le plus à disposition afin d' accueillir les essaims potentiels.
La peur des abeilles
Nous semblons naturellement ou plutõt instinctivement effrayés par l'inconnu.
Je crains les abeilles mais je n'en n'ai plus peur.
La piqûre d'une abeille est paraît-il intense, sa douleur persiste plusieurs jours.
Le dard comporte des crochets, façon lame de scie, ceux-ci l'empêche de tomber une fois planté.
Des petits muscles animent le dard et ces dents de scie pour le faire pénétrer alors qu'il est détaché du corps de l'abeille.
Oui, l'abeille pique, puis meurt, son dard, resté coincé se détache et arrache son abdomen.
Elle n'attaque vraisemblablement pas pour le plaisir de mourir.
Le dard resté planté, déjà 《motorisé》 est aussi équipé de deux poches, l'une contient le venin, l'autre du parfum.
Une colonie, composée de près de quarante mille individus, possède son odeur, véritable signe de ralliement.
Lorsque le dard est planté, le parfum se libère et communique à la colonie le décés d'un membre de celle-ci, il est temps de courir penserez-vous ?
Sachant que la vitesse en vol d'une abeille peut atteindre 35km/h pensez plutôt à vous cacher.
Alors pourquoi cette attaque? Il paraît que les abeilles sentent le danger d'une personne à l'haleine fétide et l'attaque préférablement.
D'une manière générale, l'intérêt d'une colonie prime, si un danger se présente il doit être repoussé.
Les abeilles auraient aussi leurs humeurs, stressées, dérangées ou affamées elles réagissent violement avec leurs visiteurs.
La ruche populaire
L'abbé Warré décrit une ruche composée d'un socle, d'un corps et d'un toit.
Le corps évolue au fil des saisons, composé d'éléments simples à réaliser et à empiler.
Le corps est composé d'au moins deux éléments.
Les dimensions intérieures importantes d'un élément sont de 300 mm de large par 210 mm de haut.
Chaque bloc comporte, dans sa partie supérieure, huit taquets posés puis cloués (ou pas) dans une feuillure de 10 mm.
Pin Douglas
En Normandie, le Pin Douglas fût planté après la seconde guerre mondiale, à priori assez résistant pour ne pas avoir à être peint, vernis, traité et ainsi éviter d' intoxiquer les abeilles.
Le 18 octobre nous sommes donc aller chercher de quoi créer quelques ruches, en bois local, pin Douglas de nos amis américain, planté après la libération, tout juste débité et aujourd'hui mis à sécher.
Les abeilles disparaissent
Comment expliquer ce phénomène ?
Nous disposons de quelques pistes dans le désordre ci-après et combinaisons multiples :
- réduction des ressources (nectar, pollen), difficultés à passer l'hiver (avec du sirop).
- disparition des zones accueillant les essaims (tronc d'arbres morts)
- monoculture et traitements chimiques.
- maladies et parasites, le varroa le plus célèbre.
Aider les abeilles
L'idée est de multiplier les possibilités d'habitats. En équipant nos jardins de maisons à abeilles, sur le modèle des maisons à insectes.
La ruche Warré, la ruche pour tous
Pour moi son principal avantage : la ruche de l'Abbé Émile Warré ne nécessite pas d'interventions pour exister.
Ses détracteurs semblent légions, peut-être plus nombreux que ceux qui l'utilisent ?
En mode et à la mode DIY, quelques planches, des vis et de l'huile de coude et vous obtenez une ruche : la ruche populaire.
Si jamais le miel, la cire et la propolis vous intéressent il ne faudra pas oublier l'huile de lin sur le dessus des baguettes portes rayons et celui des éléments du corps de la ruche (hausses).
La ruche Warré III ou ruche écologique.
Évolution de la ruche Warré par Jean-Marie Frèrès et Jean-Claude Guillaume.
Ils évoquent l'équilibre naturelle de la ruche basée sur la régulation température/humidité par la ventilation.
Leur optimisation de la ruche Warré consiste en une amélioration de la ventilation. Optimisation en remplaçant le tissus au dessus des cadres par une moustiquaire et en ouvrant le passage du toit tout en protégeant ces entrées avec la même moustiquaire.
Les abeilles peuvent ainsi choisir, à l'aide de propolis, d'ouvrir ou de fermer cette grille, et pouvoir gérer ainsi au mieux la température et l'humidité de leur ruche.